Le culte de sainte Anne a grandi dans le rayonnement de celui de Marie. C’est à
Jérusalem, dans la
basilique de « Sainte Marie, où elle est née », que saint Jean Damascène célébrait
au 8e siècle les
aïeux de Jésus. Tout naturellement, cette basilique allait devenir l’église
Sainte-Anne-des-Croisés.
Son culte connut une assez large diffusion en Occident entre le 12e et le 15e
siècle, mais il devait
prendre un nouvel essor au 17e siècle à la suite des apparitions de la Mère de
la Vierge Marie à
Yves Nicolazic sur la lande d’Auray en Bretagne, en 1623. Missionnaires et
marins bretons ne
tardèrent pas à le répandre en Nouvelle-France. Les origines du pèlerinage à
Sainte-Anne-de-Beaupré
remontent à 1658. Le document qui raconte les premières guérisons, obtenues à
Beaupré par
l’intercession de la Sainte, a été inséré dans les Relations des Jésuites.
Depuis 1876, sainte Anne
est la patronne de la Province civile et ecclésiastique de Québec. Enfin, l’art
la représente
traditionnellement apprenant à lire à sa fille dans la Bible, ou bien saluant
saint Joachim à la
Porte d’Or. (D’après le site du Carmel)
Sainte Anne, qui est la mère de la Vierge Marie, premier « tabernacle » qui accueillit Jésus, est la patronne des Compagnons Menuisiers et Ebénistes.
Pour voir l’icône de la rencontre à la Porte d’Or :
http://membres.tripod.fr/baiser/.